« La place du sourire dans notre relation avec le cheval :

« Il est très important parce que, grâce à sa faculté de perception, le cheval non seulement ressent que nous sommes détendus, serein et cela le rassure quant au fait qu’ainsi nous ne lui mijotons rien de fâcheux.

Mais aussi il est important pour nous, parce que cela nous permet de respirer plus profondément, donc de garder un meilleur contrôle de nos propres réactions.

Lorsque l’on sourit, on est beaucoup plus loin de la peur, du stress ou de la colère qui sont nos pires ennemis. Et là il s’agit de notre propre sécurité !

Ces émotions nous exposent en effet aux réactions du cheval qui les reçoit comme des menaces directes ; or, lorsqu’il ne peut plus fuir, le cheval n’a d’autres solutions pour sauver sa vie qu’il sent menacée, que de se défendre, voire d’attaquer.

Le sourire, au contraire, nous rapproche de la patience, de la tolérance qui nous laisse le temps de l’observation et de la compréhension.

Nous avons ainsi plus de chance de prendre la bonne décision, au bon moment. » « Demande à ton cheval » de Francoise Anstett et Donald Newe