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1 hectare par cheval?

1 hectare par cheval?

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Pourquoi dit-on 1 hectare par cheval ?

Les chevaux en prairie mangent entre 12 et 19 heures par jour, soit en moyenne 80 m² d’herbe par jour !

Si l’on considère une prairie de 1 hectare, un cheval mettra donc approximativement 4 mois pour « tondre » la totalité de la surface !

Heureusement, l’herbe repousse. Le temps de cette repousse est en moyenne de 20-30 jours suivant les saisons et permet ainsi à la prairie de se renouveler et ainsi d’apporter au cheval la majorité des éléments nutritifs toute l’année.

Une prairie de cette surface, bien entretenue, partiellement et alternativement reposée et ressemée régulièrement est en général suffisante pour subvenir aux besoins essentiels d’un cheval de loisir. Mais 1 hectare, c’est aussi la surface minimale pour une gestion parasitaire « correcte » de l’environnement d’un cheval.

En effet, un cheval vivant dehors produit en moyenne 3-5 m² de crottins par jour. Ces déjections sont connues pour leurs bienfaits sur la terre comme engrais naturel lorsqu’elles ont été, au préalable, bien compostées pendant plusieurs mois.

Dans le cas contraire, elles peuvent rapidement devenir des ennemis de taille pour nos équidés en accueillant un nombre considérable de parasites. Le parasitisme interne (vers) y est évacué et y prolifère pour infester l’herbe et potentiellement être de nouveau ingéré par l’animal. Quant aux parasites externes (mouches, moucherons…), ils s’y logent systématiquement, notamment pour la ponte.

Si l’on ajoute à cela des vagues de pluie ou d’humidité, ces zones deviennent très rapidement un nid idéal pour un très grand nombre de parasites, augmentant considérablement leur population.

Sur une petite surface de vie, le cheval peut rapidement être « pris au piège » car il ne peut la fuir. Et plus la quantité de crottins devient importante, plus la zone de vie se réduit. Mais avoir de grands espaces n’est pas toujours chose facile. Bien au contraire. Alors dans un souci de santé animale, de respect de son mode de vie mais également de santé publique, il devient plus qu’indispensable de ramasser régulièrement les crottins pour limiter cette prolifération parasitaire. Et si la tache semble lourde, elle est vitale pour la santé de nos chevaux : économiquement tout d’abord car elle limite, voir supprime d’utilisation de produits insecticides environnementale ensuite car aucun insecticide de nos jours n’est réellement sain pour la faune et la flore.

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